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Lignes du Destin, de Communication, de Reliance entre les Uns et les Autres

S'échapper de la tyrannie

S'échapper de la tyrannie

Il y a des épisodes de nos vies qui sont courts mais valent dix existences entières en termes de vécu. 

Imaginons...

Dans le monde de la sous-location, une personne propriétaire d'un endroit et une autre, qui va devenir sous-locataire... Ou locataire d'une partie, genre Air BNB non déclaré... Non, attendez, je ne raconte pas tout ;-) 

Une dame alors se retrouve dans le besoin de trouver une habitation au plus tôt, au plus rapide, au plus arrangeant avec ses critères. L'univers lui ferme quelques portes, en ouvre d'autres, peu. Très peu. Au fur et à mesure que la dame a rendu pauvre son lot de critères, il ne lui reste plus grand-chose en résultat. 

L'urgence devenant le fer de lance, elle se dirige alors vers une solution se dessinant devant elle, cependant que cela ne la laisse guère en paix. Souhaite-t-on toujours le meilleur pour soi ? Est-on toujours bien branché sur la joie ?

Lors de la préparation du déménagement, des deux personnes pouvant aider et dont l'une l'avait dit clairement, il faudra aider, aucune ne se manifeste plus. La dame commence à sentir le roussi arriver dans cette situation dont une partie des tenants et des aboutissants lui échappe. Toutefois, elle se sent obligée de continuer à finaliser le déménagement et à entrer dans la maison qui semble vouloir l'accueillir pour une sous-location d'une chambre et d'une salle de bains. 

Alors qu'elle rencontre des difficultés d'organisation, dues principalement à des problématiques dont elle ne veut pas parler avec les deux personnes qui avaient accepté d'aider et qui ne le faisaient finalement pas, elle craque. Le pleur soulage, oui, les tensions accumulées s'évacuent, oui, la vision est plus grand, d'accord. Cependant, il va falloir continuer le déménagement, seule, elle l'a bien compris. Et dans un état d'épuisement physique intense, accompagné d'une détresse morale aussi importante. Reste la volonté de sauver ce qu'il reste de dignité et de ne pas dormir dans la voiture, se dit-elle. Avoir conscience de ne plus avoir de toit, d'être dépendant d'un tiers qui offre une sous-location très onéreuse, présentée sous une forme pourtant amicale et d'aide d'urgence, cependant, quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas... ;-)

Choisir entre se mettre à la rue parce que l'on vient de comprendre sur la dernière limite relationnelle qu'il sera difficile de vivre correctement et en étant respecté dans cette sous-location ET avancer vers l'échaffaud, la mort dans l'âme, pour ne pas perturber plus avant ses animaux de compagnie et son petit orgueil voulant un toit sans demander une aide d'hébergement d'urgence dans un autre groupe, un autre système...

Se rendre compte que l'on va dans la gueule du loup mais ne pas savoir encore comment cela se manifestera... C'est parfois le lot des ressentis intuitifs ligotés dans la peur de ne plus avoir assez de ressources, au propre comme au figuré, pour se sortir de là. 

De l'extérieur, nombre de gens pour dire : oh mais c'est dingue, fallait pas y aller !! 

Ah oui ? Alors cela signifiait refuser la seule proposition d'hébergement et quoi ensuite ? 

Ah... Voilà, peu ont de réponse, en fait. Peu. 

Au fond, les jours passent, elle trépasse, jusqu'à comprendre que les embellies et les quelques jours de joie ne seront pas pléthores, non, car le loup est en train de sortir de sa tanière. Un peu trop vite. Camisole chimique en cours de déliquescence, recrudescence des personnalités multiples alimentées par des addictions chez le propriétaire-loueur. 

Et ceux qui le savaient ne sont pas ceux qui sauvaient... 

Un clash entre le propriétaire et une personne de son entourage, peut-être d'autres clashes ailleurs, sûrement, mais racontés de façon minimisés par son besoin de mentir et de travestir la réalité, toxico-dépendance avérée depuis des années. 

Prise de conscience : la violence est verbale, l'emprise est sous forme subtile, énergétique, avec des manipulations non négligeables... La locataire demande autour d'elle: est-ce que ce propriétaire, habitant aussi sur place, aurait déjà eu des accès de violence physique ? Elle le sent, elle le sait, elle sait le détecter : dans son environnement d'enfance, oui, il y a eu de la violence physique, elle reconnaît l'énergie délètère de cette horreur. On lui répond par la négative, non, ne pas s'inquiéter, cela n'arrive pas. On hausse les épaules, s'en lave les mains, évidemment, évidemment. Cela ne fait jamais très plaisir d'être courageux devant des loyautés familiales, amicales ou que sait-on encore ! Il faudrait, pour cela, s'affirmer, renier ce qui n'est pas plus respectueux, se séparer physiquement avant que l'auto-destruction n'atteigne trop la carcasse... Trop d'efforts à fournir, alors d'aucuns prennent la fuite, reconnaîssant les signaux d'alerte avant les épisode s de grand dérapage de l'homme en question qui, faisant mine de rien, continue d'alimenter ses délires. 

A la fin de l'histoire, certains diront à la dame, ayant mis fin à la sous-location en urgence, avec fuite organisée durant la nuit, sans bruit : mais tu as été brave et rapide !!! 

La solitude de la détresse lui a mis le nez dans la mouïse : vouloir vivre ou accepter de mourir souillée, dépouillée de sa lumière. 

Le choix est toujours celui de la personne la plus concernée. Toujours. Personne ne peut le faire à sa place. Raison pour laquelle nombre de personnes abusées de quelque manière que ce soit retombent dans le filet des prédateurs, quels qu'ils soient. 

Et les schémas de l'environnement sont toujours plus ou moins identiques dans les systémiques de groupe... 

Des personnes ont vu, entendu, savent et décryptent l'horreur de la violence mais n'interviennent pas, laissant le risque s'installer et prendre racine, invoquant souvent la neutralité. 

D'autres n'ont rien vu mais savent tout, en réalité ils sont des parasites voyeurs et menteurs qui ne savent rien de la situation mais ont besoin de se nourrir du champ de détresse dégagé par la "victime". 

Des guillemets pour victime, oui, parce que vivre une situation aussi difficile soit-elle est une chose, un fait, neutre, et par contre s'en gargariser sans entrer en résilience, c'est avoir décidé, au fond, de ne pas faire évoluer les choses vers la résilience, justement. Donc prédater, prendre de l'énergie et de l'attention à autrui, avec la narration de ces situations ubuesques et violentes. 

Si on clame partout qu'on n'aime pas la violence, alors pourquoi passer son temps à parler de cela ? A le revivre... en somme ? 

Le vécu de chacun le mène à entrer en résilience ou non. Sur une échelle de temps qui est tout à fait individuelle. Cependant, faire vivoter le souvenir des périodes affreuses, c'est le même type de choix de vie que celui fait par le prédateur-tyran : monopoliser l'énergie pour la dévier de son origine et de son but - vivre avec joie et confiance et amour. 

 

Alors, on peut être un ressortissant du camp des "femmes battues", du syndrome des femmes battues, ou des hommes battus, ou des enfants battus, évidemment, et ne pas avoir envie d'être considéré comme une victime durant toute sa vie. 

On peut évoluer et effacer, oui, effacer les mauvaises traces et passer à autre chose. Cela se décide. 

Ou on peut aussi manger sa peine pendant des années juste parce que les BSI, Bénéfices Secondaires Inconscients, nous gavent plus en adrénaline que nos propres ressources intérieures favorisant la création de notre propre bien-être. 

En clair, on sort de la parano-prédatrice-victimite ou pas ? 

Cela ne signifie pas que c'est facile, une fois la décision prise, oh non... Cependant, on peut aussi décider de s'entourer des bonnes personnes, de construire son réseau de lignes favorables à la bonne flottaison, de nouveau, dans sa vie. 

L'organisation de nos pensées, de nos émotions, ça aide. 

La volonté de s'en sortir, aussi. 

On n'est victime que tant qu'on a décidé de l'être. Et de récolter consciemment ou inconsciemment les maigres recettes de ce système défavorisant le Vivant. 

Si cela peut sembler dur à entendre, se disant "non mais oh, on n'a pas décidé de se faire abuser"... eh bien d'un point de vue holistique et spirituel, si, hélas, aussi difficile soit la situation, on l'a pourtant appelée de ses pensées... 

En pensant par exemple, au fond, que l'on peut vous marcher dessus, et en laissant les autres faire. 

C'est ce qu'on appelle "les croyances limitantes" en développement personnel. Oui, c'est clair, ce n'est pas tout à fait agréable pour l'ego de ne plus se voir comme la seule victime non responsable de ce qu'elle a subi... Oui, c'est vrai. Mais en même temps, c'est tellement valorisant de se sortir de cette impasse et de devenir autre chose qu'une victime !!

Premier point ? Imaginer que l'on peut créer autre chose dans sa vie. 

Selon l'exemple donné en début de cet article, la dame a songé, tout à coup, qu'elle peut aller vivre ailleurs, qu'elle peut tirer des sonnettes d'alarme dans un autre environnement, peut-être plus favorable à l'écoute de la problématique. 

En résumé ? Songer autrement la situation. Se forcer à penser différemment. A ressentir autrement. A pratiquer le saut quantique ! Et à savoir demander de l'aide... 

Bien sûr, si vous pensez que personne ne vous aide jamais... Alors vous vous fermez immédiatement toutes les portes et cela contribue de facto à vous laisser submerger par les abus. En avez-vous assez mangé de résister devant la tyrannie ? Devant la tyrannie de votre ego ? Projections psychologiques...

Cela n'empêche pas de reconnaître la véracité des faits abusifs, de la fausse neutralité, de la manipulation... et de s'éloigner de tous ces systèmes destructeurs. 

Ou de choisir d'y rester, mais en toute connaissance de cause. 

Et un conseil... Penser pouvoir traverser ces espaces sombres destructeurs en alimentant sa propre lumière, avis aux amateurs spirituels et pro du développement perso, cela alimente en même temps... un orgueil spirituel qui se gargarise de votre petite histoire, pour s'écrouler un jour, en pleurs, en maladie, en mort... 

 

Alors, on choisit quoi ? 

D'abord, si c'est possible, encore, on se choisit soi-même, c'est-à-dire que l'on se met en priorité dans sa vie, même si on a des enfants. De toute façon, si on est parent, comment voudrait-on expliquer à ses enfants que rester avec une personne tyrannique, violente et destructrice est une bonne chose ? On se moque de qui ?

On peut dire et admettre qu'on ne sait pas encore comment s'organiser, oui... Et puis demander de l'aide. 

Aide-toi, le ciel t'aidera... Cela revient déjà à observer que l'on a besoin d'aide, que, cette fois, on n'y arrivera pas seul et que, oui, on doit le dire, on doit ouvrir les tiroirs à secrets, on doit parler. 

Parler de l'indicible, c'est ouvrir des pans de lumière et faire le jour sur des situations qui se pavanaient dans l'ombre, faucheuses des plus grands espoirs. C'est jouer le jeu du prédateur vous voulant comme proie. 

 

LIRE ENTRE LES LIGNES accompagne de façon holistique la sortie de l'état de victime (du sort, du tyran, de la malchance, de la faute à padchance, des méchants, des faux gentils, des barbares, des prédateurs, des PN, des pervers, des narcissiques...). 

Choisir la vie, c'est se choisir Soi. 

 

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